Akira Amemiya

Akira Amemiya est diplômé de l'université de technologie de Tokyo et a fait partie de la société de recherche sur les animés de l'université. Pendant ses études universitaires, il a été fortement influencé par le travail du groupe CAS, le groupe de recherche sur les animés de l'université des arts d'Osaka. À l'époque d'Amemiya, Toshiyuki Satou faisait partie de ce groupe, tandis qu'Ikehata Hiroshi lui rendait régulièrement visite. Cela a inspiré ce jeune et talentueux animateur à réaliser un anime de style canadien. Après un peu de travail indépendant, Amemiya a rejoint le studio Gainax et a lentement gravi les échelons : du nettoyage à la direction de l'animation, en passant par le storyboard et la réalisation d'épisodes, jusqu'à ce qu'après avoir rejoint le studio Trigger, et co-réalisé Kill la Kill, il ait enfin les références pour réaliser sa propre série. Le style d'animation et de storyboarding d'Amemiya est fortement influencé par Hiroyuki Imaishi, fondateur de Trigger et membre de l'école néo-kanada. Amemiya est sa protégée et a travaillé sur chacune des séries d'Imaishi. Leurs programmations comiques sont très similaires, bien qu'Amemiya soit moins maladroit et chaotique, et qu'il contienne plus de dispositifs "rétro" comme des cadres d'impact et des ombres multi-tons. Il est fréquemment utilisé pour les combats de Mecha à l'ancienne dont l'animation est une pose lourde et de couleur légèrement terne, rappelant Masami Obari. Masami Obari aurait une telle influence sur Amemiya qu'il reproduirait plusieurs séquences d'animation, de bizarreries et de mises en page, notamment pour SSSS.GRIDMAN. Amemiya peut généralement être considéré comme un réalisateur "ringard", faisant très souvent référence à d'autres séries et artistes qu'il aime, tant pour le storyboarding que pour l'animation et les dessins (souvent des Mecha). Une autre influence significative sur le style d'Amemiya est Hideaki Anno, dont la série préférée est Neon Genesis Evangelion. SSSS.GRIDMAN utilise des découpes Anno récurrentes et s'inspire fortement de ses longs cadrages. Amemiya ajoute sa propre personnalité à son ode à l'art lourd en ajoutant des détails subtils, de nombreux gags visuels idiots, et en réorientant le travail de plusieurs artistes aux contrastes très toniques vers le sien.